
Publié le 15/01/2021
par Marc Poncin
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C’est parti pour 2021, chacun reprend son activité, pour l’instant plutôt dans la continuité de 2020, en termes de contraintes, avec beaucoup de distances sociales. Bien que défenseur de la formation à distance ou hybride, je vous souhaite avant tout de retrouver au plus vite les relations sociales de 2019.
Ce n’est pas être rétrograde que de dire cela, parce que malgré tout, cette pandémie aura eu des impacts sur nos organisations futures.
Alors même que tous les acteurs de la Edtech clamaient l’avènement du distanciel, je m’étais risqué, au cours de la première semaine de confinement (dans cette même tribune) à alerter sur une certaine vigilance, en évoquant que le e-learning qui allait se mettre en place, ne serait pas « un vrai e-learning », mais un e-learning de circonstance destiné à assurer une continuité pédagogique urgente.
Il n’est pas question de critiquer ce qui a été fait et très bien fait par un grand nombre de formateurs pour continuer à enseigner, mais simplement, et aujourd’hui c’est plus entendable et plus visible, qu’il s’agissait plus d’une « zoomification » du présentiel. Nous pouvons d’ailleurs observer à ce jour, que bon nombre de formateurs se sont affranchis de cette mise en œuvre d’urgence, pour se rapprocher davantage de modalités pédagogiques de plus en plus variées.
Toutefois même si cette obligation soudaine à passer au distanciel a boosté les esprits et accéléré la digitalisation, il n’en reste pas moins que cette expérience a aussi donné des arguments aux détracteurs de la formation à distance.
Oui bien des choses ont avancées. Il me revient d’ailleurs une anecdote de fin 2019.
Je faisais alors partie d’un groupe de responsables de formations d’entreprises et d’organismes de formation qui réfléchissaient justement au développement du digital. Alors que ce groupe était réparti en 1/3 province et 2/3 Ile de France, j’avais proposé d’utiliser une classe virtuelle pour faire certaines réunions autrement qu’en présentiel à Paris. Et la réponse fût assez unanime, pour dire que ce n’était pas facile, voire que ça ne fonctionnait pas toujours bien… Est-ce que cette histoire ne mérite pas trois "???". C’était tout de même une équipe de gens intéressés et avancés dans le digital…
Donc il est vrai que les esprits ont été tout de même bien bousculés.
Dans mes rencontres avec de nombreuse entreprises ou autres acteurs de la formation, nous voyons bien que les avancées restent très hétérogènes, allant du très débutant au plus expert.
Alors je vous propose d’aborder au cours des prochaines chroniques différentes questions, plus en détail :
Voilà pour une première liste, n’hésitez pas à m’en faire parvenir d’autres pour animer le débat, dynamiser les chroniques, et à très vite pour échanger. . .