
Publié le 05/02/2020 - 09h46
par Marc Poncin
CHRONIQUES EMPLOI-FORMATION
1) Le premier qui est le plus au cœur de la logique de co-construction de parcours professionnels est l’abondement volontaire pour financer le reste à charge d’une formation.
2) L’abondement conventionnel pourra être lui, réalisé par une branche professionnelle ou une entreprise en vue d’une alimentation plus favorable pour une catégorie de salariés.
3) L’abondement correctif, « plus sanction » pourra intervenir à la suite d’entretiens professionnels ou de licenciements individuels. Il est en lien avec l’obligation de former.
4) L’abondement des OPCO pour cofinancer le CPF de salariés d’entreprises de moins de 50 salariés.
5) Les abondements conventionnels ou publics, pour rendre attractifs des métiers en tension ou émergents, pourront venir des régions.
6) L’abondement lié à la santé du salarié au travail, dans des cas d’invalidité ou de pénibilité nécessitant reconversion.
7) Et le dernier petit nouveau, lié à des activités de bénévolat ou de volontariat. Lié au compte d’engagement citoyen.
L’application “Mon compte formation” suscite bien entendu de nombreuses critiques, mais aussi de nombreuses satisfactions et même de l’envie dans d’autres pays européens par son originalité en matière de développement des compétences.
Certes tout n’est pas parfait et opérationnel aussi vite que nous le souhaiterions, mais il faut malgré tout souligner la rapidité de ce travail, depuis sa promulgation.
La Caisse des dépôts dévoile ainsi peu à peu les fonctionnalités qu’elle va proposer aux employeurs pour abonder les comptes personnels de formation de leurs salariés.
L’ensemble des acteurs restent en demande de précisions sur les modalités de contractualisation, ou sur les possibilités d’appliquer, en cas de cofinancement, des tarifs négociés avec des prestataires de formation. Autant de problématiques dont la Caisse des dépôts tient compte dans la conception du système de gestion, en organisant des rencontres et ateliers associant les différentes typologies d’entreprises.
Les travaux se poursuivent, et nous pouvons dire qu’ils vont « bon train » pour finaliser ce que nous pourrions voir comme, le cœur de la loi « Avenir Professionnel ».