
Publié le 25/11/2020 - 14h00
par Service communication
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Ça n’aura échappé à personne : le monde de la formation est riche… d’anglicismes. On parle d’e-learning, de blended learning, de microlearning, de mobile learning, de serious game, de social learning, de virtual learning, etc. On parle aussi de plateforme LMS et de MOOC. De quoi être perdu(e) !
Qu’est-ce que l’e-learning ? Que signifient les différents termes ? Et que faut-il savoir pour choisir les formations qui nous correspondent ?
Le terme est la contraction d’electronic learning : apprentissage électronique. En fait, si l’on veut expliciter la notion, il faudrait même dire : apprentissage utilisant des appareils électroniques, tels que l’ordinateur. En français on traduirait l'e-learning par les termes de formation à distance ou à domicile.
Il peut sembler évident, dans une économie post-covid, de favoriser la formation en ligne. Récapitulons tout de même tous les avantages de cette approche.
Ce n’est pas nouveau, puisque les cours par correspondance existent depuis 1728 au moins (d’après une annonce trouvée dans la Gazette de Boston).
Histoire de l’e-learning — graphique réalisé par ispring.
L’avantage est simple : il n’est plus nécessaire de se présenter à un endroit pour pouvoir recevoir un enseignement. On peut apprendre directement depuis là où on se trouve. Aujourd’hui, avec un dispositif électronique et une connexion internet, il est possible de suivre un enseignement à distance, en synchrone ou en asynchrone.
Synchrone signifie : qui a lieu en même temps, c’est ce qui se passe notamment avec la classe virtuelle. L’enseignant donne un cours dans une classe ou dans un espace dédié et celui-ci est retransmis en direct. L’apprenant doit se connecter à une heure précise.
Asynchrone au contraire signifie dans un temps différent. Le cours est enregistré et il est consultable au moment où l’apprenant le souhaite. Cette première libération du savoir sera suivie par beaucoup d’autres.
La deuxième libération est celle du temps justement. Avec la démocratisation et la diminution des coûts des dispositifs d’enregistrement vidéo, il est possible de filmer les cours. On peut ainsi concevoir des modules e-learning en audio ou en vidéo.
L’autre évolution technologique, ce sont les plateformes LMS : learning management system, ou système de gestion de l’apprentissage en français. Elles permettent de stocker des ressources pédagogiques multimédias : documents PDF, podcasts ou vidéos.
Ainsi, l’apprenant(e) reçoit des liens de connexion lors de son inscription et il consulte les modules pédagogiques quand il le souhaite.
L’apprenant(e) maîtrise le temps de la formation. S’il a un emploi, il peut se former le matin, le soir ou le week-end.
Le distanciel permet aussi une réduction des coûts de formation grâce à la dématérialisation (ou digitalisation) de tout le processus.
Il n’est plus nécessaire de disposer de grands locaux à équiper et à entretenir.
Il n’y a plus de limites aux nombres de participants, en raison des places disponibles dans une salle de classe. Comme l’on peut toucher plus de participants, on peut aussi diminuer le prix de l’inscription.
C’est un point crucial dans la libération du savoir.
La formation à distance permet de se former depuis chez soi ou n’importe quel endroit où l’on puisse utiliser son ordinateur portable et une connexion Internet.
Mais le savoir s’affranchit de l’espace avec l’apparition du smartphone et du mobile learning. Le mobile learning, c’est l’apprentissage adapté au smartphone. Il faut donc qu’il prenne en compte la taille réduite de l’écran. Il est désormais possible de se former dans les transports en commun, les salles d’attente du médecin où dans un parc en plein air.
C’est ce que représente l’e-learning : la possibilité d’apprendre à distance, où l’on veut, quand on veut, à moindre coût. C’est ce que résume le terme ATAWAD : any time, anywhere, any device.
C’est une vraie révolution dans la diffusion de la connaissance.
Faisons à présent un sort à tous ces anglicismes en détaillant toutes les modalités de l’e-learning.
Au commencement, le présentiel avait une place plus que majeure. Le présentiel, c’est prendre place sur un siège ou à une table dans une salle de classe qui fait face à une estrade sur laquelle monte le professeur ou le formateur.
Le premier niveau, c’est l’enrichissement d’un cours en classe à travers l’utilisation de ressources multimédias en utilisant un ordinateur, une tablette ou un smartphone.
On pourrait traduire par formation hybride ou apprentissage mixte. Qu’est-ce qu’on mélange ? La formation en ligne et des sessions en présentiel.
On peut doser l’un et l’autre de beaucoup de façons différentes. La règle générale est la suivante :
Ne pas confondre avec le mobile learning, même s’il existe une affinité naturelle entre les deux.
Le micro learning est un apprentissage centré autour de notions clés. Il se base sur le fait d’enseigner un concept, une idée de façon courte. Le support utilisé peut être l’email, le fichier audio ou la vidéo (de une à trois minutes en général).
Il est particulièrement approprié pour l’apprentissage des langues : apprenez un nouveau mot par jour. Ou encore pour du learn marketing : offrir des cours gratuits à travers une séquence d’emails afin d’initier le public cible à un domaine.
La marque distinctive du micro learning, c’est la brièveté.
L’apprentissage social repose sur l’idée que l’on apprend non seulement des experts, mais aussi en échangeant avec ses pairs.
Vous n’y avez peut-être pas prêté attention, mais durant votre parcours scolaire, vous avez aussi mieux compris des notions simplement lors de discussion avec vos camarades de classe.
Le social learning reproduit cela dans l’univers de l’e-learning avec les forums de discussion ou les groupes (groupes Facebook par exemple).
On peut parler d’apprentissage collaboratif.
Le jeu sérieux ou serious game, est né de cette observation simple mais fondamentale : un individu apprend mieux lorsqu’il s’amuse.
Le jeu est dit “sérieux” car son objectif est l’apprentissage d’une compétence. On parle aussi de gamification : rendre ludiques des contenus pédagogiques à travers des mises en situation.
Avec le digital, on peut proposer désormais des serious game au travers de vidéos où l’apprenant(e) met en pratique son savoir en étant confronté(e) à diverses situations.
Cette modalité pédagogique est particulièrement bénéfique pour permettre à un apprenant(e) de s’exercer à des situations réelles. Elle est extrêmement intéressante pour des métiers où l’on doit agir dans l’urgence et en présence de dangers : urgentiste, pompier, chirurgien.
L’apprenant(e) peut s’entraîner encore et encore, et il peut commettre toutes les erreurs possibles sans risque dans le cadre d’un jeu sérieux. Ainsi, Puls, le serious game qui vous met dans la peau d’un médecin urgentiste a connu une forte popularité.
Parmi les techniques de gamification préférées, 30 % choisissent l’accès progressif à différents niveaux.
Ce dispositif intègre dans les activités pédagogiques l’usage de la réalité virtuelle. Il nécessite donc un casque et éventuellement des manettes pour profiter du potentiel d’un module de formation en VR.
On peut y faire la part belle à l'interactivité et aux mises en situation. C’est comme si l’apprenant y était pour de vrai.
La réalité virtuelle offre un potentiel considérable : on peut penser à nouveau à la médecine par exemple, mais elle est aussi pertinente pour la relation client, la prise de parole en public, la négociation commerciale, etc.
Le problème du VR learning : son coût. Même si les casques de réalité virtuelle sont de plus en plus abordables, le dispositif reste coûteux.
Là encore, on retrouve la clé des dernières évolutions de l’e-learning à savoir : la gamification et la mise en situation. L’objectif est de faire vivre une belle expérience d’apprentissage.
L’escape game fait donc désormais partie de l’offre de formation de certains formateurs.
Le principe de l’escape game est simple : les apprenants sont placés dans une pièce fermée et ils ont une heure pour en sortir. Ils doivent pour cela répondre à une série d’énigmes. Celles-ci doivent manifester un savoir ou inviter les participants à des défis.
L’escape game pédagogique repose sur un scénario préparé par un concepteur pédagogique. Il intègre des contenus pédagogiques sous forme d’activités ludiques.
Il mobilise des savoirs, mais il a également un rôle de Team Building.
Si l’on écoute ceux qui conçoivent les solutions e-learning, chacun dira qu’il détient le nec plus ultra de la formation. Chacun dira qu’il propose le meilleur programme de formation, la meilleure plateforme e-learning.
Alors, comment choisir la formation la mieux adaptée ?
Les meilleures formations e-learning aujourd’hui sont celles qui mélangent différentes pédagogies.
Par exemple :
Vous pouvez choisir une formation en blended learning, incluant des quiz pour vérifier régulièrement l’acquisition des savoirs, avec un groupe Facebook secret où la communauté d’apprenants peut échanger (des questions, des réflexions et des travaux).
Si vous disposez de peu de temps pour vous former, alors le micro learning sera mieux adapté.
Avec l’explosion du digital learning, il existe aujourd’hui de très nombreuses formations professionnelles accessibles en ligne.
Sachez qu’il existe des aides à la formation afin d’obtenir un financement. Pour cela, l’organisme doit avoir la certification datadock et être référencé sur le site du CPF (le compte personnel de formation).
Ces formations donnent lieu à un titre, un certificat ou un diplôme.
Venez écouter des spécialistes qui parlent de l'earning :