Les salariés d’une entreprise peuvent bénéficier d’un plan de développement de compétences (PDC).

Ce dispositif vise à identifier et à améliorer les compétences des salariés, en accord avec les objectifs de l’entreprise. Il comprend l’évaluation des compétences actuelles, la définition des besoins futurs et la mise en place d’une formation pour faire évoluer et monter en compétences les salariés.

Pour financer la formation, l’entreprise peut bénéficier d’un financement partiel ou intégral de l’OPCO.

Tout salarié ayant déjà travaillé accumule automatiquement un montant sur son compte personnel de formation. Ce dispositif permet de cumuler les heures de travail de chaque personne dès sa rentrée dans la vie active (alternance comprise). Ce crédit CPF peut alors être utilisé pour financer sa formation !

Un reste à charge de 100 € est à payer pour toute mobilisation du CPF par le salarié (participation financière obligatoire mise en place depuis mai 2024).

CPF + abondement entreprise

Si les droits CPF du salarié ne sont pas suffisants pour financer sa formation, son entreprise peut réaliser un abondement supplémentaire afin de couvrir la différence. Toutes les formations éligibles au CPF peuvent faire l’objet d’un abondement par l’entreprise.

Le dispositif de promotion par alternance (ou Pro-A) permet aux salariés en CDI dont les compétences sont insuffisantes, compte tenu de l’évolution de leur poste (évolutions économiques, technologiques, etc.), de suivre une formation en alternance afin de favoriser leur évolution professionnelle et le maintien de leur emploi. Il permet ainsi au salarié d’obtenir une qualification ou un diplôme reconnu.

Durant toute la durée de sa formation, le salarié conserve son poste et sa rémunération, lui permettant ainsi de préparer son avenir et son futur poste sereinement.

La formation se déroule en partie sur le temps de travail et peut être financée par l’entreprise via les OPCO.

Le projet de transition professionnelle (anciennement le CIF - Congé individuel de formation) permet à tout salarié qui souhaite entamer une reconversion professionnelle, de bénéficier d’un congé dédié à la formation de son nouveau métier, tout en maintenant sa rémunération.

Cette formation doit être certifiante et est effectuée partiellement ou intégralement sur le temps de travail du salarié. Elle est financée en priorité par les droits CPF du salarié, mais si ces derniers sont insuffisants, les organismes Transitions Pro peuvent prendre en charge le complément.

Le plan de licenciement est un dispositif destiné aux salariés dont le poste est sur le point d’être supprimé ou d’évoluer. Ce cas de figure peut avoir lieu par exemple lorsque l’entreprise est en difficulté financière ou qu’elle fait face à des évolutions technologiques.

Dans le cadre d’un plan de licenciement, l’entreprise a pour obligation de mettre en place des mesures visant à favoriser la réinsertion professionnelle des salariés après leur départ.

La formation du salarié est donc prise en charge en intégralité par l’entreprise et le salarié continue de percevoir une rémunération durant toute la durée de sa formation.